La FFTB promeut la terre cuite en matière de transition énergétique
Parmi les engagements forts du Grenelle de l’environnement, figure la RT 2012 qui fixe des objectifs ambitieux pour les bâtiments et le confort de leurs occupants. Pour respecter ces nouvelles dispositions, la qualité de l’isolation thermique et le traitement des ponts thermiques sont indispensables. Leader depuis 2011 du marché de la construction individuelle, la terre cuite répond parfaitement aux exigences de cette nouvelle réglementation thermique.
Le dessin des alvéoles encapsule l'air
BBC : importance du dessin des alvéoles qui encapsulent l’air
La consommation d’énergie dans le bâtiment représente plus de 40 % des consommations totales d’énergie en France.
Les nouvelles réglementations, et notamment la RT 2012, se sont fixé pour mission de réduire ces consommations. C’est ainsi qu’une approche globale et des constructions bioclimatiques sont encouragées.
Ces objectifs sont ambitieux : diviser par trois les consommations d’énergie de nos habitations. Depuis le 1er janvier 2013, la maison BBC et ses 50 kW.h/an.m2 imposés sont devenus la norme en terme de construction. Pour atteindre ce niveau de consommation, il est primordial d’avoir un bâti bien isolé. La brique joue alors un rôle important grâce aux qualités naturelles des argiles et au dessin des alvéoles qui encapsulent l’air ; la brique bénéfice ainsi des qualités isolantes de l’air.
Les briques évitent de placer des rupteurs de ponts thermiques
Par ailleurs, pour lutter contre les déperditions énergétiques dans une construction en maçonnerie ordinaire, il est impératif de placer des rupteurs de ponts thermiques (ce qui nécessite des surcoûts non négligeables et une complexification de la mise en œuvre). Avec des briques en terre cuite, ces rupteurs sont inutiles car la brique est une maçonnerie isolante par définition.
Enfin, les briques présentent une exceptionnelle inertie (capacité à capter la chaleur et à la restituer) : elles régulent la température comme un barrage hydraulique régule le débit d’eau quel que soit le niveau de précipitation. Les systèmes de chauffage sont ainsi moins sollicités.
Dans ce contexte de transition énergétique, la toiture présente une importance déterminante puisqu’à elle seule, elle peut représenter jusqu’à 30 % des déperditions de chaleur d’une maison ; son isolation est donc prioritaire.
Améliorer l’efficacité thermique d’un toit consiste à isoler ou à augmenter l’épaisseur d’isolant, mais aussi à faire en sorte de préserver durablement cette performance en maintenant sec et immobile l’air emprisonné dans l’isolant. Tous les composants d’une toiture participent à cette préservation : les matériaux de couverture tels que la terre cuite protègent la construction, et l’isolant sous-jacent, de la pluie et autres intempéries, tout en répondant aux exigences environnementales actuelles.
Août-septembre 2013
